Juaïa, princesse incomprise

Juaïa ne ressemble pas à son frère qui est plutôt sadique, égoïste et sans coeur. Elle, elle est plutôt ouverte aux autres, sympathique et a le coeur sur la patte. Elle adore jouer malgré qu'elle n'ait pas beaucoup de camarades de jeux à part Chaka mais il ne joue qu'à des jeux violents ou méchants. Depuis leur déménagement, elle ne rêve que de rentrer chez les Pridelander et de mieux connaître sa cousine. Elle ne comprend pas pourquoi sa mère ne lui porte aucun amour et se sent frustrée. Elle se croit coupable de leur malheur et parfois, passe ses nuits à pleurer en secret. Elle aime beaucoup son père, Kopa qui est toujours là pour elle.

La petite porte à peu près les mêmes couleurs que son oncle Kovu. Elle a un pelage assez sombre de couleur marron avec une touche de beige à certains endroits de son corps comme le ventre et les orteils. Un nez noir comme l'ébène et des yeux bleus ciels, on peut retrouver le même regard que sa mère Vitani. Des petites moustaches blanches qui disparaîtront avec l'âge. Une mèche rebelle noire aussi. Quand elle grandira, on pourra retrouver le charme de Vitani en elle et l'allure majestueux de son père, Kopa.

Juaïa naquit sous un baobab en fleurs en pleine nuit. Ces arbres sont connus pour fleurir qu'une fois par an durant une nuit étoilée. Le vent soufflait avec douceur et quelques pétales se détachèrent de leur tige pour tomber sur le sol autour de la famille.
Vitani ne pouvait voir ses couleurs car il faisait sombre et lui porta un grand amour pour elle en la toilettant. Kopa, le père resta auprès d'elles en gardant Chaka à distance lui expliquant que sa petite soeur était trop fragile pour jouer avec et qu'il fallait attendre le bon moment. Chaka voulait la voir de plus près mais fut contraint de la voir de loin. De plus, il était tard et il ne pouvait s'empêcher de s'endormir sur les pattes de son père.
Au petit matin, Vitani découvra que sa fille ressemblait à son frère Kovu et elle ne pourrait supporter de la regarder, lui rappelant l'injustice de ne pouvoir gouverner. Elle l'éleva avec dégoût et désintéressa d'elle. Elle resta sa mère mais sans le même amour que son frère Chaka. La pauvre Juaïa, innocente, elle était délaissée, personne ne prêtait attention à elle, sauf son frère et son père qui ne la laissait pas tomber.